2006/05/30

La chaudrée de Gilberte

Je suis actuellement à goûter la chaudrée de la mer qui sera offerte cet été à nos clients. Ma cuisinière (c’est prétentieux de le dire comme ça mais que voulez-vous, elle cuisine) vient de m’apporter un bol de ce délice pour que j’en teste le goût.
– Je m'installe donc à table, je la brasse tout doucement avec ma cuillère et découvre à l'intérieur des morceaux de saumon, des pétoncles, des crevettes et de la morue. Tous ces produits baignent dans une sauce veloutée, crémeuse et onctueuse à souhait. Dès la première bouchée je suis conquise.

Ce sera encore un "must" pour la clientèle cet été. On dira encore qu'elle goûte le ciel rien de moins... et Gilberte retourne à ses fourneaux, heureuse que sa recette me plaise encore.

Je vous invite tous à venir la savourer pendant la saison estivale.

2006/05/26

Ces heureux hasards ...

Je me permets de vous raconter ce soir cette belle histoire d'amour. L'idée m'est venue après avoir lu ce billet de Patata dans lequel elle parle d'amour, de rencontres et de hasards.




Photo prise à l'été 2005

Nous sommes en mars 1996...
Je reçois un appel de ma cousine Carole. Après les salutations d’usage elle s’excuse d’avance d’avoir donné mon numéro de téléphone à un « homme au cheveux gris », venu chez elle pour s’informer de moi. Spontanément, j’ai le goût de lui dire qu’elle ne se mêle pas tellement de ses affaires mais je me retiens et attends ses explications. Passée la surprise, après avoir entendu ce qu’elle avait à me dire, je dois dire que je me suis assez énervée. Plein de souvenirs me revenaient en tête, des images de mon enfance. Bien sûr je lui ai posé des questions - est-il marié, divorcé? a-t-il des enfants ? est-ce qu’il vit seul ? qu’est-ce-qu’il a l’air ? Quelques réponses qui m’ont permis de faire la paix avec cette nouvelle. Pensive, j’ai fermé l’appareil et je suis allée dormir. Ce ne fut pas facile – l’histoire qu’elle venait de me raconter était assez abracadabrante, un appel du destin, comme vous le conviendrez sûrement en lisant ces lignes.

Je vous mets un peu dans le contexte :
À Laval vit un couple à la recherche d’une maison. Ailleurs, à St-Eustache, ma cousine Carole et son mari Yves veulent vendre leur maison. Un jour de mars, l’agente immobilier s’amène chez le couple de Laval avec une liste d’adresses sur laquelle figure celle de Carole et Yves. Monsieur ne veut pas faire le trajet pour aller visiter cette maison parce que de toute façon il considère qu’elle est beaucoup trop loin de son lieu de travail. Par contre, madame y tient beaucoup. Après quelques arguments, monsieur décide de s’y rendre pour lui faire plaisir.

Rendu sur place, le groupe se divise, les dames (l’agente et madame) restent à l’étage et monsieur descend avec Yves au sous-sol. Son œil de chasseur remarque un beau panache d’orignal accroché au mur. Par curiosité monsieur demande à Yves où cet animal a été abattu. En apprenant que c’était en Abitibi, monsieur lui confie qu’il a vécu dans ce village jusqu’à l’âge de 17 ans, soit jusqu’au moment où ses parents ont décidé de déménager la famille à Montréal. La conversation s’engage sur des souvenirs communs. D'une affaire à l’autre cet échange amène monsieur à parler d’une jeune fille de 13 ans dont il était amoureux quand il a quitté l’Abitibi à 17 ans, une jeune fille avec laquelle il a échangé plusieurs lettres pendant sa première année à Montréal et qu’il a dû oublier parce que c’était un amour impossible. Dès qu’il prononce son nom, il ne faut pas longtemps à Yves pour se rendre compte que cette fille, il la connaît parfaitement, qu’elle travaille avec sa femme et surtout qu’elles sont cousines. Vous comprendrez l’empressement de ce monsieur à prendre des nouvelles, après 33 ans, que fait-elle ? Cette jeune fille, c'était moi. Ils conviennent d’un commun accord qu’il serait de mise de laisser le numéro de téléphone de monsieur au travail, (parce qu’il est en couple avec madame) pour qu’Yves me le donne et que ce soit moi qui le rappelle.

La suite … Le temps passe et passe et monsieur n’a pas d’appel de moi. Deux semaines plus tard il s’amène à St-Eustache, seul, et sonne pour une 2e fois chez ma cousine. Comme elle était absente lors de sa 1ère visite, elle ne sait pas qui il est. Il se présente et raconte avec détails le but de sa visite, qu’il est surtout venu pour savoir si le message m’avait été fait. Carole est estomaquée en entendant toute cette histoire. C’est un homme déçu qui attend devant elle. Elle le rassure en lui disant que je n’ai sûrement jamais été prévenue, elle l’aurait su et que son mari Yves avait probablement perdu le bout de papier sur lequel était inscrit son numéro. Très émue, elle tente de m’appeler à la maison et ne me rejoint pas. Sans attendre elle lui donne mon numéro en se disant qu’elle m’avertirait dans la soirée ou sinon elle me le dirait le lendemain au travail. Elle m’a rejoint ce soir-là et me l’a dit.

La suite … Il m’a laissé des messages pendant la semaine, il était impatient de me parler, il me disait qu’il appelait du travail et qu’il rappellerait. Chaque fois le hasard faisait que je n’étais pas chez-moi au moment de ses appels.

Nous ne nous étions pas encore parlés et c’était dimanche soir. J’étais allée à Montréal pendant cet après-midi là, j’assistais, avec un ami, au défilé de la St-Patrick. En arrivant chez-moi je vois qu’il y a un message. Je l’écoute. C’est lui, pressant, il me demande de l’appeler chez-lui. Je compose le numéro qu’il me laisse et c’est lui qui répond. On se parle, on se raconte rapidement nos vies, on dirait deux enfants qui se sont quittés hier. On se promet de se rappeler et de prendre un café, j’ai déjà hâte qu’on se jase. Je sais qu’il n’est pas libre et à ce moment pour moi il n’est pas question d’autre chose que de prendre des nouvelles de quelqu’un que j’ai vu depuis longtemps.

Il ne se passe que trente minutes avant que le téléphone sonne à nouveau, c’est lui. Il aimerait qu’on se voit, tout de suite, là, maintenant. Il m’appelle d’une cabine téléphonique, il dit profiter du fait qu’il doive se rendre chez la personne qui complète ses rapports d’impôts. Il va les récupérer et me demande si je peux le rejoindre pour un café. J’hésite, j’ai l’air du diable, mes cheveux sont laids, je suis fatiguée de ma journée, en fait je ne suis pas à mon « meilleur », je ne veux pas faire mauvaise impression, ça fait si longtemps… Il me rassure il pense la même chose que moi et m’assure que ce n’est pas important tout ça. Qu’à cela ne tienne, j’y vais et j’espère qu’il me reconnaîtra. J’ai tellement changé après 33 ans, j’espère qu’il ne sera pas déçu.

J’arrive à la dernière minute, je suis comme ça, je ne veux pas être celle qui attend. C’est donc lui qui m’attend. J’entre dans le resto, je regarde devant moi, quelqu’un m’accroche gentiment en passant. Je suis de dos, il dit mon nom, je reconnais sa voix, je me retourne et le regarde, ses cheveux sont gris, son visage a vieilli mais ce sont ses yeux qui me parlent, le même regard qui m’éblouissait quand j’avais 13 ans, les mêmes yeux rieurs qui me distrayaient tant pendant mes travaux scolaires. En se regardant, pendant qu’on se raconte, assis un en face de l’autre, on comprend que plus rien ne nous séparera, ses parents l’avaient fait en déménageant il y a 33 ans, maintenant cette relation amorcée il y a longtemps, nous devons la terminer.

Voilà c’est notre histoire. Les semaines qui ont suivi notre rencontre ont été asssez pénibles pour mon Yvan. Il a du rompre avec la personne qui vivait avec lui pour venir me rejoindre dans ma vie de célibataire.

Et ce printemps a été le premier printemps d’une suite de printemps tous plus heureux les uns des autres.

2006/05/25

Auto qui roulent à l'huile végétale!

Ou comment utiliser l'huile végétale usée comme carburant d'automobile.

Pendant l'été nous utilisons environ 30 x16L d'huile de canola pour faire nos frites. Nous récupérons donc, à la fin de l'été, environ ± 20 x 16L d'huile usée, de quoi faire notre propre biodiesel ou plutôt le donner.

La maudite cigarette . . .

Je suis une non-fumeuse, mon conjoint aussi. Nous sommes parmi les chanceux qui n’ont jamais eu à lutter pour se débarrasser de cette dépendance. Ce n’est pas le cas pour d'autres dont deux de mes employées. Ce sont des employées très performantes mais malheureusement elles fument. Je n’aime pas à dire ça en parlant d’elles mais c’est une réalité que je vis maintenant à cause du restaurant.

Comme compromis, pour mieux vivre cette situation, elles vont fumer à l'extérieur et s'assoient à une table réservée aux clients, ou bien elles s'installent près de la porte sous le porche lorsqu'il pleut.

Ce va et vient de l’intérieur à l’extérieur me dérange énormément même si elles essaient de fumer quand les clients sont servis ou quand il y en a peu. Le problème c'est l’image – la serveuse assise dehors en train de fumer une cigarette, près de la porte d’entrée et qui l’écrase en vitesse devant le client qui s’apprête à entrer….

Notre resto est non-fumeur depuis maintenant deux ans. La décision a été facile à prendre car les places au comptoir ne sont pas nombreuses et l’espace est restreint. À nos débuts, nous avions réservé 5 sièges aux fumeurs. Ce fut quatre ans de pollution. Les non-fumeurs côtoyaient de près les fumeurs et c’était l’enfer. Les serveuses fumaient, les clients fumaient et les non-fumeurs toussaient. Depuis deux ans, chez-nous, tout le monde travaille dans un environnement sans fumée et les clients s’en portent bien. Moi aussi, mais je voudrais bien proposer une recette magique à mes employées pour qu’elles cessent de fumer.

Au hasard de mes lectures, j’en ai trouvé une, est-ce qu’elles voudront l’essayer ? Je vous la confie : On dit que le rire et le plaisir est une bonne stratégie pour se libérer de la dépendance à la cigarette. Pourquoi ? Parce que, dans ces deux cas le cerveau recouvre sa capacité à produire des endorphines par lui-même. La nicotine, dans la cigarette, produit elle aussi ces endorphines mais l’effet est de courte durée. Comme son effet (la concentration et le bien être) est primordial dans la vie de tous les jours, la probabilité de l’accoutumance pour le fumeur devient énorme.

Morale de l'histoire : Fumeurs ! Riez et ayez du plaisir dans la vie vous n’aurez plus besoin de nicotine pour vous concentrer et vous sentir bien.

2006/05/24

On peut toujours rêver . . .

Sommes-nous naïves? Franchement, nous les femmes, sommes-nous assez naïves pour croire qu'un "soin ressourceur déstressant" va effacer toute marque de fatigue de nos pauvres visages soumis au stress quotidien?
Ou qu'un "lait hydratant raffermissant" va nous redonner une peau de bébé?
Mieux encore : qu'une "émulsion raffermissante pour le corps" va "reprogrammer les fonctions jeunesse" de notre peau?

C'est pourtant ce que les fabricants semblent nous démontrer en commercialisant leurs produits. Si la concurrence est si rude en la matière, c'est que ça doit marcher. Donc que ça se vend! Et si ça se vend, c'est que nous achetons. Et si nous achetons, c'est que nous y croyons, nous espérons que... nous voulons croire que... nous nous disons que peut-être si ça pouvait marcher, ce serait quand même bien....Tant que le porte-monnaie suit, il n'y en a pas de problèmes..... pour certaines.

Quant à moi, mes "outils" de beauté se résument à bien peu de choses : une crème de jour à bas prix, une pince à épiler, quelques rouge à lèvre, sans oublier mes nombreux tubes de teinture pour colorer, au 25 jours, mes cheveux blancs.

En voyage, je transporte avec moi un petit sac gris avec, à l'intérieur, blush-ombre à paupières-cache cerne et bâtons de rouge, petit sac que je n'ouvre presque jamais. Mais ça fait chic et bon genre.

Et vous, mesdames et messieurs aussi, êtes-vous petits pots de crème ?

2006/05/22

Un sage ...

Un jour, on demanda au Dalaï Lama :" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"Il répondit : "Les hommes qui perdent la santé pour gagner de l'argent et qui, après, dépensent cet argent pour récupérer la santé. A penser trop anxieusement au futur, ils en oublient le présent, à tel point qu'ils finissent par ne vivre ni au présent ni au futur... Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu".

2006/05/21

Enfin, les couleurs de l'arc-en-ciel ...

Dans ma vie d’adulte, il y a eu des moments roses, rose comme la couleur de la peau délicate de mes deux filles quand elles étaient enfants.

Il y a eu des moments jaunes, jaune comme les rayons du soleil qui teintaient ma peau.

Il y a eu des moments bleus, bleu comme l’eau de nos lacs, de nos rivières et surtout de notre grand fleuve qui coule près de chez-nous.

Il y a eu des moments verts, vert comme le vieil orme qui ombrageait ma maison. Mais ...

Il y a aussi eu des moments gris, gris très foncé, si foncé que mes yeux ne voyaient plus le rose, le jaune, le bleu et le vert. Pendant cette grisaille, je cherchais la lumière, je marchais, trébuchais et toujours j’espérais. Je racontais, pleurais, disais ma peine.

Soudain, un grand trou dans la brume, j’ai revu le rose, le jaune, le bleu et le vert.

Toutes ces couleurs étaient si fragiles dans mes bras, un petit corps tout chaud. Je le berçais près de mon cœur pendant qu’à côté on recousait le ventre de sa mère.

Mon petit-fils venait de naître, il me regardait et il me semble qu’il me voyait.

2006/05/20

Un livre qui a changé ma vie ...

C'est une journée comme tant d'autres, à une période assez houleuse de ma vie. Ma seule évasion, la lecture. J’entre à la bibliothèque, je tourne à gauche en entrant. J'aperçois, sur le rayon, un livre qui n'est pas au même niveau que les autres, un peu en retrait. Il attire mon attention, distraitement je le prends, le tourne, en lis le résumé. Je ne connais pas l'auteur, Madeleine Chapsal. Je le garde, me promène, le dépose sur le comptoir, l'oubli et m'assois pour lire en face du présentoir de revues.

À la fermeture, la préposée ramasse le livre que j'emprunte et au passage prend aussi un autre livre sans que je m’en aperçoive. Arrivée à la maison, il y a deux livres dans mon sac, le livre que j’ai choisi et un autre livre « Oser écrire » de Madeleine Chapsal.

Il faut croire que je devais à tout prix lire ce livre. Je l’ai lu et à l’époque cette lecture a changé ma vie.

J’ai retrouvé, dans mes carnets, quelques mots tirés de ce livre :
" Par bonheur, je disposais de l'instrument: l'écriture, [...] la plus formidable machine à transformer le vécu, le réel, la douleur en autre chose. [...] Mon territoire, c'est "l'exil". Si je le mets entre guillemets, c'est qu'en apparence il n'y a pas plus enraciné que moi. Mais je prends très vite mes distances par rapport aux lieux, aux modes, aux idées reçues. Je suis d'ailleurs. Née comme ça. Je m'absente tout le temps de là où je suis. Même ici, en ce moment, à tracer ces mots, je me sens au-dehors. [...] A tout prendre, j'aime cette idée d'être folle - le monde jugé raisonnable, en fait si destructeur, si meurtrier, ne me convient pas. En revanche, l'idée que l'écriture est un acte de fuite, de protection contre la folie, une folie en elle-même, une contre folie me va tout à fait. "^

Et vous, avez-vous une lecture qui a bouleversé votre vie ?

2006/05/19

Ma Fille aînée, ma complice ...

Il a fallu des années pour que cette complicité s’installe. Notre relation est passée par plusieurs étapes difficiles. Je dois dire que sa maternité nous a rapprochées.

Les années les plus pénibles furent celles de son adolescence c’était l’époque de la rupture entre son père et moi. Plus rien n’allait dans nos vies, nous étions tellement pareilles, je la devinais et c’était la cause de bien des conflits.

Mais aujourd’hui, on est loin, très loin de tout ça, les engueulades sont désormais des folies, les cris sont devenus des rires. On s’amuse follement, j’aime être avec elle.

La voie douce de Benjamine ...

De toute ma vie je n’ai entendu une voie si douce à mes oreilles. J’aime l’entendre au creux de l’appareil.

Depuis que je suis sur la Côte, ses appels me réconfortent. Sa voie est un baume sur mes angoisses. Il me semble que lorsque je lui parle plus rien n’est pareil, tout semble si facile. Quand je me sens en manque d’elle, je l’appelle, si elle est absente, je laisse un message pour qu’elle me rappelle. Je prends des nouvelles, - Comment va ? – Bien, et toi ? et mon cœur pense à elle.

2006/05/18

Il faut du courage pour faire certains métiers


Vu en fin de journée, des pêcheurs de crevettes quittant le quai, tous phares allumés sur une mer en furie . . . . . . . . . . .

2006/05/17

Nostalgie, quand tu nous tiens . . .



"En 67 tout était beau- C’était l’année de l’amour - C’était l’année de l’Expo"

C’était aussi l’année de mon départ de l’Abitibi pour venir étudier au CEGEP d’Ahuntsic. Je m'installais enfin en ville. J’en rêvais depuis des années, je m’y préparais mentalement et j’appréhendais aussi. La cassure n’a pas été trop difficile parce que, pendant l’été, j’ai hébergé dans mon minuscule « une pièce », toute ma gang d’amis, chacun leur tour, venus d’Abitibi pour visiter l’Expo. Chaque jour, je les accompagnais sur l’île et on fêtait jusqu’à tard dans la nuit. À cet époque on était sans crainte, sans peur, on était jeunes et on était libres.

Pendant toutes mes années de CEGEP, je me suis souvent"ressourcée" dans mon Abitibi natale. Chaque fois qu’il m’était possible, j'y revenais par autobus, sur le pouce, avec des « occasions », en train, de toutes les façons. Toutes les raisons étaient bonnes pour retrouver ma gang du Club 777. Notre Club 777, c’était une gang de chums, un local, prêté par mon père, où nous nous rassemblions pour écouter de la musique. Nous y avons chanté, dansé, écouté Zappa et les Beatles. Au Club, mon frère, moi et notre ami Gilles étions des fans inconditionnels des Beatles.

À cet époque, mon frère et Gilles cultivaient un rêve commun, un rêve de liberté plus grand que tout. Ce rêve les a conduits sur les routes de l’ouest canadien, au grand découragement de mes parents. Pendant plusieurs mois ils ont voyagé, à l'aventure, nous donnant des nouvelles de temps en temps.

Un soir de décembre 69, j’étais attablée, prête à souper. J'avais installée Fille aînée, âgée d’à peine 1 mois, dans un siège sur la table près de moi. Voilà qu’on sonne à la porte. Je n’attendais personne, d’autant plus que mon chum était au travail. J’avoue avoir hésité à répondre. J'ai demandé à travers la porte qui était là. Surprise, c’était mon frère et Gilles, revenus plus tôt de leur périple. Je n’oublierai jamais cet instant de bonheur. Je les vois encore la chevelure en bataille, leurs vêtements sales, mais le cœur heureux de se revoir. Pendant des jours je les ai écoutés me raconter leurs aventures sur les routes du pays. Un disque les accompagnait dans leurs confidences, l’album d'Abbey Road qu’on écoutait en boucle. Chaque chanson leur rappelait une aventure cocasse et ils me la partageait. Pendant ce temps, sur le divan, Fille aînée faisait des ha! et des ho! déjà … oui malgré son jeune âge, elle aimait déjà la musique.

Mon frère et Gilles ne se sont plus jamais perdus de vue après ces années, ils sont des amis à vie. Quant à moi j’ai revu Gilles de tant en temps au fil des années. À l’été 82, à Baie St-Paul, il y était en spectacle comme échassier. Je l'ai accompagné aux retrouvailles des élèves de la Polyvalente de La Sarre en Abitibi, d’autres fois il m'a invité à des spectacles, pour des soupers entres amis, ici à Montréal. Toutes les fois mon frère y était.

Si je vous raconte cela c’est pour vous mettre en contexte. En effet ces deux grands amis vivront quelque chose de grandiose bientôt. Gilles a invité mon frère à Las Vegas. Mon frère le rejoindra là-bas pour une première. Gilles est le concepteur du projet et son amour des Beatles sera célébré dans un spectacle sur la "strip" à Las Vegas, LOVE un hommage du Cirque du Soleil aux Beatles, car voyez-vous Gilles, notre ami, c’est Gilles Ste-Croix et il est de l'équipe des fondateurs du Cirque du Soleil.

2006/05/16

Ha ! cette maudite manie d'inverser les chiffres . . .

Eprouvez-vous des difficultés à additionner mentalement sans utiliser vos doigts ou un papier ? oui
En utilisant le téléphone, avez-vous tendance à mélanger les chiffres en formant le numéro ? oui
Vous est-il difficile de citer avec aisance les mois de l’année dans l’ordre ? non
Vous est-il difficile de citer les mois de l’année en commençant par la fin ?non
Confondez-vous les dates et heures et manquez-vous vos rendez-vous ? oui
En remplissant un chèque, vous arrive-t-il souvent de vous tromper ? oui
Remplir des formulaires vous est-il difficile et déconcertant ? non
Confondez-vous les numéros de bus comme 95 et 59 ? oui
Aviez-vous des difficultés à étudier les tables de multiplication à l’école ? oui

Si une majorité de ces questions sont cochées oui, il y a une forte probabilité de dyslexie.

Dans mon cas c'est un drame quand je suis à vérifier des colonnes de chiffres qui ne "balancent" pas. Heureusement qu'il y a mon d'Yvan pour le repérage des inversions de chiffres. Je suis nulle pour ça - que voulez-vous je ne les voient pas, c'est moi la dyslexique.

2006/05/15

En publicité, est-ce que pour attirer l’attention on doit nécessairement choquer ?

Je parlerai en premier lieu de cette récente publicité où des chasseurs d’Abitibi tentent d'attirer des pilons de poulet avec une caisse de bière de Molson Ex Light. À sa sortie cette pub m’a beaucoup choquée. J’ai souhaité qu’elle ne fasse pas long feu et heureusement c’est ce qui est arrivé. Peu de temps après les premières diffusions, Molson a été « bombardé » par de nombreuses plaintes de clients de même qu’un avis de l’ATR de la région pour le retrait de cette pub. Maintenant, vous remarquerez qu’on ne nomme plus l’Abitibi et il paraît qu’elle sera retirée des ondes bientôt.

Au départ, cette pub ce voulait humoristique. Croyez-moi ce concept est tombé à plat. Quel dérapage : Des chasseurs primitifs d’Abitibi courant dans une savane d’Afrique. Ce ridicule me rappelle la publicité horrible de Bell avec leurs téléphones à poche mais en plus idiot.

Toujours dans les publicités de bières, avez-vous remarqué cette tendance qu’ont les brasseurs à nous faire croire que leurs bières représentent le Québec. On a eu droit à l’Abitibi, avant c’était le Saguenay et quoi encore… Et cette façon d’adresser leur publicité aux hommes seulement. Il faut croire qu’ils ne savent pas que les femmes aussi boivent de la bière. Dans leurs publicités ils mettent tout en œuvre pour viser la libido masculine. Pub après pub, des filles à gros seins sont éclaboussées par des éjaculations de bières à n’en plus finir. Et voilà qu’on tord le chandail de la belle et qu’on récupère la bière. Faut croire que le ridicule ne tue pas.

Maintenant parlons des dernières pubs de Rona, où "L'expert Rona" sert d'outil ! Je suis outrée par une pareille connerie, on nous prend pour des idiots, je ne vois pas où ça mène cette niaiserie. On manque vraiment d’imagination ou bien les concepteurs sont sur un trip d’acide permanent.

Et la pub du grand niaiseux qui se prend pour un chat, qui boude sur le bras du divan, qui grimpe dans les rideaux, c’est assez, n’en jetez plus, la cour est pleine.

Toutes ces publicités insipides m’amènent à vous parler de ces bannières géantes qui sont installées sur la façade de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde à Montréal et sur lesquelles sont écrits des « sacres » en grosses lettres avec, en plus petit, leur définition. Je me suis rendue ici pour lire sur ce sujet. Dans cet article on a demandé à Michel Ostiguy, président de l'agence de publicité conceptrice de cette pub, en quoi cette campagne de sacres reflète les valeurs de l'Église ? et voici ce qu’il a répondu : « Mgr Jean-Claude Turcotte dit souvent qu'il trouve bien dommage d'entendre les gens invoquer ses outils de travail à tort et à travers, répond M. Ostiguy. Par cette campagne, nous sommes convaincus que bien des enfants de 10 ans apprendront pour la première fois ce qu'est un ciboire ou un tabernacle.»

Je pense que si l’objectif est uniquement d’attirer l’attention, c’est réussi. Par contre si l’objectif premier est de ramasser de l’argent pour le diocèse alors là je crois qu’il vont plutôt choquer certaines âmes sensibles et passer à côté de leur objectif.

Et vous qu'en pensez-vous ?

2006/05/14

Première belle fin de semaine du printemps . . .





Quelle belle journée que cette journée de la fête des mères.



Aujourd’hui je me suis laissée engourdir de bien-être, allongée sur une chaise longue, bercée par la musique des vagues, accompagnée des canards sauvages qui prenaient leurs ébats dans l’eau de la baie.

Un avant goût de l’été.

p.s. Les petites taches noires dans l'eau, ce sont les canards.

Bonne fête des mères ma petite mamiche...

Le deuxième dimanche de mai est toujours une journée bien spéciale. C’est la fête des Mères

Que l'on ait 5 ans, 30 ans ou 56 ans, notre maman reste notre maman. Je tiens à remercier la mienne qui est encore là pour moi avec ses rires, ses folies, et parfois même ses inquiétudes.

Merci Maman pour ce que tu es! Je t'aime!


Photo prise le 11 novembre 2005
Le 30 mai prochain ce sera son anniversaire, elle aura 76 printemps.

2006/05/12

Suite et fin . . . .

Il ne reviendra pas en politique - allez - rangez vos kodaks et cessez de fouiller sa vie privée - ça le dérange.

Voilà, en gros, ce qu'il a dit aux médias.

Ôde aux cowboys....


Pour ceux et celles qui n'ont pas la connexion avec MSN et donc ne peuvent avoir accès aux billets de ma nièce "Née un 24 juin" voici une partie du texte publié sur son blogue cette semaine.



" .... j'écoute En berne et maudit que ça vient me chercher ! Pas ben ben le choix... Avec le gouvernement qu'on a présentement... et je me demande si lors des prochaines élections provinciales l'an prochain en avril, si la population va se rappeler tout ce que le gouvernement présentement en place a fait ???? Sur nos plaques d'immatriculation au Québec ça dit : JE ME SOUVIENS ! Alors j'espère que ce ne sera pas juste les plaques de char qui auront de la mémoire rendu à ce moment là... Alors je me fais plaisir et voici les paroles de la chanson En berne.

Chu né "dins" années soixante-dix
Dans un Québec en plein changement
Où l'emblème de la fleur de lys
Donnait un peu d'espoir aux gens
Mais quand je r'garde ça aujourd'hui
Chu donc pas fier de ma patrie
Ça dort au gaz dins bungalows
Le cul assis su'l statut quo

En s'gavant de téléromans
Et des talks-shows les plus stupides
Se laissant mourir su'l divan
Avec leur petit air candide
Dans ce royaume de la poutine
On s'complait dans' médocrité
Bien satisfaits de notre routine
Et du bonheur pré-fabriqué

"Prendrais-tu un p'tit gratteux?"
Me dit l'caissier au dépanneur
"Enweye le gros, sors ton p'tit deux
Être millionnaire c'est le bonheur"
Y's'met à rêver le samedi
Qu'y va p't'être quitter son taudis
Espère toujours maudit moron
T'as une chance sur quatorze millions

Dans l'stationnement du casino
Un gars s'tire une balle dans la tête
Ayant tout "flobé" son magot
Y'avait pu trop l'coeur à la fête
Mais l'gouvernement s'en balance
Y's'nourrit à même les gamblers
En exploitant leur dépendance
Un peu comme le f'rait un pusher

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si tu rêves d'avoir un pays
Ben moi j'te dis qu't'es mal parti
T'as ben plus de chances de gagner à' loterie...

On a été pendant des années
Un petit peuple de yes-man
Qui marchait les fesses serrées
Quand arrivait le foreman
Aujourd'hui ça' un peu changé
Les gars sont tous syndiqués
Ça jase trois-quatre autour d'une pelle
En r'gardant le plus jeune faire du zèle

Mais faudrait pas s'réjouir trop vite
On est encore des porteurs d'eau
À la solde des gens de l'élite
Et des pleins d'marde en tuxedo
Quand l'boss d'une grosse corporation
Ferme son usine en Gaspésie
'Te d'mandera pas ton opinion
Y' va t'slaquer sans t'dire merci!

Un robineux quête dans la rue
Au pied d'un grand building en verre
Y va passer inaperçu
À la sortie des actionnaires
C'qui compte pour eux c'est les revenus
Et non les problèmes de la terre
"C'pas d'ma faute si t'es un trou d'cul
Moi l'important c'est que j'prospère"

Et l'premier-ministre fait semblant
Qui s'en fait pour les pauvres gens
Alors qu'on sait qu'y est au service
Des fortunés et d'leurs business
L'environnement, la pauvreté
Ç'pas des sujets prioritaires
On n'entend pas beaucoup parler
Derrière les portes des ministères

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si t'es content de ce pays
Ben ça mon homme c'est ton avis
Tu dois être le PDG d'une compagnie

Quand on apprend que dans le nord
Y's'passe de quoi d'pas catholique
Que nos forêts sont mises à mort
Ça jase dans l'opinion publique
Deux s'maines et ça sombre dans l'oubli
L'histoire est morte et enterrée
Et dans le parc d'la Vérendrye
Ils continuent à tout raser

C'est ça l'problème de ma patrie
Y'a pas personne pour s'indigner
Contre la fausse démocratie
Qui sert les riches et les banquiers
Dans cette contrée peuplée d'ignares
'Faut pas trop s'rappeler d'son histoire
Ici y'a juste les plaques de char
Qu'y ont encore un ti-peu d'mémoire...

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Et j'emmerde tous les bouffons qui nous gouvernent!
Si c'est ça qu't'appelles une nation
Probable que tu sois assez con
T'es mûr pour te présenter aux élections...

Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne
Si c'est ça l'Québec moderne
Ben moi j'mets mon drapeau en berne

Gen-qui-va-voir-les-Cowboys-le-13-mai-à-Ste-Germaine


Gen, c'est comme ça que je me sens aujourd'hui - en berne

2006/05/11

La violence à l'école - tolérance zéro

Mon petit fils s'est fait tabasser dans sa classe hier et il s'est tu. Revenu à la maison il ne l'a pas dit. Plus tard dans la soirée sa mère s'est aperçu que quelquechose n'allait pas. Après plusieurs tentatives de discussion il a parlé. Elle a su que ce n'était pas la première fois qu'il subissait les foudres de ce violent de 14 ans. C'était arrivé il y a peu de temps et personne à la maison l'avait su. Bien sûr il ne voulait pas le dire d'abord parce qu'il avait peur des représailles, peur du jugement de ses proches et surtout peur de faire des vagues dans sa famille.

En apprenant ça au téléphone, j'ai été sous le choc pendant toute la journée. Imaginez-vous mon Gab si jeune et déjà on le terrorise.

Je veux te dire mon grand que tu as eu raison de parler. Dis-toi que ce gars là, une fois dénoncé, perdra une grande partie de son pouvoir. Dorénavant il craindra la police et on espère que tu auras enfin la paix.

Ne baisse pas les bras et s'il le faut, alerte la presse. Sers-toi de tes forces, l'écriture et la parole. Fait circuler un communiqué dans l'école... imagine la tête du gars quand il verra qu'on parle de lui sur un communiqué aux babillards de l'école - RECHERCHÉ POUR VOIE DE FAIT SUR UN ÉLÈVE -

C'est une idée comme ça !!! de ta mamie qui veut que tu retrouves la paix et que plus jamais on t'insulte et te frappe. Je t'aime tant.

Lire, un choix personnel...

La lecture de ce billet d'Accent Grave a suscité chez-moi un questionnement sur mes gôuts littéraires. J'aime lire les auteurs d'ailleurs, je n'ai pas vraiment lu de poésie, à mon grand désaroi d'ailleurs. Je n'ai presque pas lu de bandes dessinées sauf Les aventures de Tintin bien sûr. J'aime beaucoup les biographies, pas forcément toutes, ça dépend des gens et des époques. Je suis amateures de romans, d'oeuvres de fiction, de polar et je ne lis pas de livres d'horreur. Je lis très rapidement, trop quelquefois. J'ai développé cette habileté pendant mes études, surtout à l'université.

J'ai aimé lire très tôt dans ma vie. Dès l'âge de 5 ans j'étais déjà sur les bancs de l'école et dès que j'ai appris à lire je lisais sans me rassasier.

Vous me direz que c'est normal d'être à l'école à 5 ans. Maintenant oui mais il y a 50 ans non. On entrait à l'école à 6 ans. J'ai aimé l'école à en être malade. Encore aujourd'hui je rêve de retourner aux études, si j'avais pu je n'aurais jamais cesser d'étudier, mais il fallait bien que je gagne ma vie.

À l'adolescence la lecture était beaucoup moins importante que les petits garçons, j'avais les idées ailleurs comme disait mon père et il parraît que j'étais assez "précoce". C'est à cet âge que je flirtais déjà avec mon amoureux actuel, 13 ans et lui presque 17 ans. Les gens de ma génération comprendront le terme "précoce".

Par la suite vers 15 ans et + le goût de la lecture est revenu et mes choix ont changé. J'avais l'âge des "lectures interdites". C'était le temps des auteurs existentialistes : Jean-Paul Sartre, Albert Camus et Simone de Beauvoir.

Plus tard, j'ai vécu mon époque "série noire", Agatha Christie, Exbrayat, Simenon. Tous les romans à énigme me passionnaient. Par la suite, j'ai lu San Antonio et beaucoup d'autres. Je pense, en écrivant ce texte, avoir suivi le courant de "mon temps".

À une certaine époque la lecture m'a surtout fait voyager à travers le monde. À d'autres moments elle m'a fait évoluer et apprendre énormément. Maintenant elle m'accompagne plus que jamais, elle devient presque nécessaire à ma survie.

Et vous pourquoi lisez-vous? est-ce pour vous une détente ?

Selon vous est-ce qu'on apprécie la littérature différemment selon qu'on est une femme ou un homme?

Choisit-on nos lectures différemment selon qu'on est une femme ou un homme ? jeune ou vieux ? Selon qu'on a grandit au Québec? ailleurs au Canada ? en France ? ailleurs dans le monde ?

Selon qu'on a fait ses études en littérature? en maths? en psycho ou pas d'études ou presque ?


J'attends vos commentaires .... Dites-moi...

2006/05/07

L'effet Bouchard connaissez-vous ?

Mario Dumont tire parti d’un sondage Léger Marketing réalisé pour Le Devoir et publié hier, qui indique qu’une formation politique réunissant Lucien Bouchard et Mario Dumont dominerait largement le Québec, avec 41 % des voix, devant le Parti québécois (21 %), le Parti libéral (18 %) et Québec solidaire (6 %).

En entrevue à l'émission Les coulisses du pouvoir ce midi il commente ce sondage en disant que c'est normal que quelqu'un, comme M. Bouchard, retiré de la scène politique, fasse maintenant parti des préférences des québécois en matière de leadership.

Selon lui, deux choses importantes se dégagent de ce sondage :
-les québécois cherchent maintenant à l'extérieur des partis Libéral
et Conservateur ;
-les idées politiques de l'ADQ plaisent aux québécois.

A-t-il raison de penser ainsi ?

Pensez-vous qu'on a tendance à idéaliser ceux qui ont tiré leurs révérences de la politique ? le retour de Lucien Bouchard en politique ne serait pas le premier à être attendu, rappellons-nous celui de Robert Bourassa en 1983.

2006/05/06

C'est comme ça qu'on se "raccroche" au bonheur...


à qui la chance la prochaine fois ?

Bientôt la visite ... et les balades en mer. Tous nos visiteurs sont venus en mer avec nous ou presque ... Il reste Benjamine et Yan ... pas encore.

Le mois de mai c'est bien mais juin c'est mieux ...




Vivement que le mois de juin arrive pour retrouver les outardes dans la petite baie du village et fraterniser avec les pêcheurs de saumon.

Quand on compte les jours ...


Je suis plutôt "out" des préparatifs pour l'ouverture du resto. Fille aînée et Benjamine diront en coeur : "Maman as-tu déjà été hop la vie quand arrive le temps d'ouvrir le resto ?" la réponse est NON. Chaque année depuis maintenant 7 ans j'ai un trac fou à chaque ouverture. Je dis trac parce que, à chaque fois, c'est comme une première au théâtre. Je suis tellement perfectionniste ... cette année peut-être moins (repos oblige).
Mes employées quant à elles sont en attente de travailler comme ça ce peut pas. Je les comprends car les heures de travail qu'elles feront cet été seront directement proportionnelles à leurs prestations d'assurance emploi de l'automne. C'est comme ça, plus on opère tôt, plus elles font des heures, plus le montant des prestations est élevé et plus l'hiver est facile... Grosse responsabilité pour un employeur.

2006/05/04

Qui a dit que 56 ans et toutes ses dents c'est ...

Est-ce un signe de bonne santé ? peut-être - jusqu'à l'année dernière oui -

J'émerge d'une fatigue immense. Depuis plusieurs mois, l'insomnie gagnait du terrain pendant que la force musculaire en perdait. Le diagnostic est tombé hier, la glande thyroïde "garroche over", il parraît qu'un kyste thyroïdien se prend pour une glande et qu'il "hormone" à son tour, de là l'"over dose" qui dérègle mon presque vieux corps.

Depuis mon retour de vacances, je dors un peu mieux et un peu plus. C'est pas drôle de dormir à peine trois heures par nuit, je compatie sniff avec les gens qui sont dans cette situation depuis des années dont la belle maman de Benjamine.

J'attends avec i-m-p-a-t-i-e-n-c-e la médication qui me fera retrouver la forme, en attendant je me repose.